La C.V.J.P. a pour mission d'investir dans des projets d’intérêt collectif, qui permettront à ces régions d'apporter à terme une contribution positive à l'Empire. Les études menées par la C.V.J.P. et par les administrations concernées ont montré l'intérêt économique et social de développer plusieurs secteurs. Toute personne désireuse de s'investir durablement dans un des projets ci-dessous recevra une écoute attentive de la C.V.J.P. Les candidats sont donc invités à prendre contact avec les directions régionales de la C.V.J.P.
Cet aérodrome permettra d'établir des liaisons aériennes ou éthérales avec d’autres grands centres commerciaux de l’Empire et de Mars. Il permettra encore plus le désenclavement de la région et la diffusion de ses richesses.
La Côte Verte, tel est le nom que donnent dès maintenant à la Mer du Jardin des résidents des colonies française, belge et britannique, invités de l'Empire dans les Jardins pendant les événements contre Tossia. Le paysage des Jardins est unique sur Mars, et il n'est pas sans rappeler certains pays de la Terre et en particulier d'Europe : une mer intérieure bordée de montagnes, débordante de vie, de verdure et d'activité, évoque pour de nombreux voyageurs expérimentés les paysages de la Manche ou de la Suisse.
Pour répondre à la demande de nombreux résidents terriens, tout en respectant l'équilibre économique et sociologique de la région, il sera créé des stations nautiques sur la mer du Jardin et une réserve ornithologique dans les montagnes. Les stations nautiques proposeront tous les loisirs et tout le confort que l'homme du monde est en droit d'attendre : hôtels au service impeccable, casino, restaurants de gourmets, instituts de thalassothérapie, et, pour les plus sportifs, régates et polo.
Le guano, produit naturel bien connu sur Terre, est extrêmement peu utilisé sur Mars en raison de la rareté des oiseaux. Les Jardins de Palentia possèdent en revanche une faune ornithologique abondante et le guano produit pourra être utilisé avec profit dans l'agriculture. De nombreuses études et des démonstrations seront faites auprès des paysans de l'Empire pour leur démontrer les vertus du guano et les conditions de son meilleur usage.
Le télégraphe, outil d'exploitation au quotidien du chemin de fer, pourra être étendu vers d'autres villes de l'Empire et en premier lieu vers Syrtis Minor. Il permettra des communications plus aisées et moins coûteuses que les systèmes de communication actuellement en cours de déploiement, et pourra être utilisé tant par les administrations impériales et l'armée que par les intérêts privés et commerciaux.
Le chemin de fer trouve toute sa pertinence dans un paysage de plaines sans relief, comme c'est le cas dans le Bassin de Syrtie. L'extension du réseau vers les grandes cités de l'Empire et vers ses frontières permettra d'échanger hommes et richesses plus vite même que les bateaux des nues et plus loin dans les terres que les péniches, sans rupture de charge. Un tel projet, consommateur de nombreuses matières premières et de machineries terriennes, ne pourra être entrepris qu'ultérieurement.